vendredi 30 mars 2012

AMEDYAZ, LOUNIS AIT-MENGUELLET À MONTRÉAL LE 1ER JUIN 2012

Il est de ces artistes qui ne peuvent passer inaperçus tellement leurs oeuvres ont marqué et marquent encore le temps. Lounis Ait-Menguellet est l'un d'eux : au fil des ans et ce, depuis plus de 40 ans, il s'est distingué par sa grande poésie, par la richesse du verbe kabyle, par la beauté de ses rimes et surtout par la philosophie avec laquelle il aborde ses thèmes.
Les textes de Lounis Ait-Menguellet devraient faire partie de la bibliothèque kabyle et pourquoi pas, devenir une base de l'enseignement pour les générations futures.
Les thèmes de Lounis  sont variés et ont évolué avec lui : il a chanté l'amour, la séparation, la rudesse de la vie, alors qu'il venait juste de quitter l'adolescence (il a commencé à composer et à chanter, âgé à peine de 17 ans). Il a chanté la mort, la guerre, et la malvie,  à l'âge adulte. Il a aussi chanté des chants engagés, n'en déplaise à certains, depuis plus de 30 ans.
Rien ne le prédesdinait à la chanson, si ce n'était le cousin Wahab qui l'a emmené un jour à la radio, à l'émission Icennayen uzekka, présenté à l'époque par Chérif Kheddam. En intérprétant sa première chanson "Idaq w ul"  Chérif Khedam l'a questionné sur l'auteur de cette dernière. Quand il lui a répondu timidement que c'était lui, Dda Chérif ne paraissait pas très sûr que ce soit son oeuvre. À partir de là, Ait-Menguellet a débuté sa grande carrière qui l'a emmené vers plusieurs années de succès.
Après une longue absence de plus de 12 ans de la scène montréalaise, Lounis revient enfin et fait ainsi le bonheur de ses fans, très nombreux dans la métropole québécoise.
Il sera à Montréal dans les prochains jours et donnera un grand spectacle le 1er juin à la salle " Olympia de Montréal".
Bienvenue au Poète-philosophe.
Tassadit Ould-Hamouda

TAKFARINAS à Montréal le 12 mai 2012

Le célèbre artiste Takfarinas donnera un spectacle à Montréal le samedi 12 mai 2012 à 20h00.
Lieu : Centre sportif Marie Victorin, 7000 Maurice Duplessis (coin Longelier)
Admission : 25 $
Enfants moins de 12 ans gratuits + activités sportives pour enfants.
Parking gratuit. 1000 places.
contact: 514 653 3253 - 514 726 2512 - 514 264 8176
Billets en vente  :
Trésors sucrés 3640, rue Jean Talon Est. Montréal. Tél.: 514 223 2174
Garderie Grandir Ensemble 4250, rue Beaubien Est. Montréal. Samedi , Dimanche de 10 h 16h
Sur place le jour du spectacle.

VISITE DE TRAVAIL DE M. FERHAT MÉHENNI AU CANADA

Le programme de M. Méhenni est très chargé et cette visite est très importante. 

samedi 24 mars 2012

FERHAT MEHENNI EN MISSION DE TRAVAIL AU CANADA


Une première conférence sera organisée à Ottawa autour de son livre « Le siècle identitaire - La fin des états post-coloniaux » paru l'année dernière aux éditions Michalon.

Une deuxième conférence aura lieu à Montréal, le 7 avril à 14H30,... à l'Université du Québec (UQAM) ayant pour thème « Le Gouvernement kabyle face au défi de l'heure ».

La conférence aura lieu à la Salle DS-R 510, Pavillon J-A De- Sève, sise au 320, rue Sainte-Catherine - Montréal - Métro Berri-UQAM

Le président de l'Anavad sera accueilli par une délégation des cadres de la diaspora kabyle, forte au Québec, conduite par M. Lhacène Ziani, ministre de l'Education, de la langue et de la culture kabyles. Il rencontrera également des responsables du MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie) - fédération du Canada et des militants de la Cause kabyle.

Le mois dernier, ce fut M. Lyazid Abid, ministre des relations internationales au sein de l'Anavad, qui avait effectué une visite au Québec à l'invitation de l’association Solidarité Québec-Kabylie pour y rencontrer les ressortissants kabyles et animer une conférence autour de l'autodétermination du peuple kabyle.

Lors de ces précédentes visites au Québec, M. Ferhat Mehenni était reçu par des personnalités politiques et culturelles québécoises dont M. Jacques Parizeau, ancien premier Ministre du Québec, M. Gilles Duceppe, chef du Bloc québecois et Mme Pauline Marois, députée de Charlevoix et première femme à être chef du Parti québécois.

En juin 2009, Ferhat Mehenni avait eu à rencontrer des responsables du Bloc québecois dont Viviane Barbot députée et vice-présidente et Francine Lalonde, députée et porte-parole en matière des affaires internationales qui avait dénoncé et condamné les évènements du Printemps noir de Kabylie en 2001, ainsi que Mario Beaulieu président de la Société Saint-Jean-Baptiste et enfin Jean Dorion son prédécesseur et député du Bloc Québécois.

Ferhat Mehenni a eu des entretiens avec des responsables du Parti québécois dont Louise Beaudouin, députée et porte-parole en matière des relations internationales.

En décembre 2003, une délégation conduite par Ferhat Mehenni, alors président du MAK, avait été reçue à l’Assemblée Nationale du Québec où elle s'était entretenue avec Daniel Turp, député et vice-président du Parti Québécois et président de sa commission politique.
 

vendredi 23 mars 2012

Accueil | Actualité Ferhat Mehenni: "Nous libèrerons la Kabylie"


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C'est devant une assistance attentive et ravie que le président du MAK (Mouvement
pour l'Autonomie de la Kabylie) a animé une conférence-débat, Samedi 13 Mars,
dans le cadre de la commémoration du 30eme anniversaire du Printemps Berbère 1980.
Le conférencier, invité par l'association culturelle Tamazgha, sise au 14eme
arrondissement de Paris, est longuement revenu sur le combat identitaire et politique,
menée par la Kabylie depuis maintenant 30ans, et sur son impact sur la formation
de la conscience kabyle.
« Les hommes font l'Histoire mais ne savent pas quelle histoire ils font » affirme
d'emblée Monsieur Ferhat en citant François Furet. Il releva les dates marquantes de
l'histoire moderne de la Kabylie, confrontée au pouvoir algérien. Ces dates vont
de la rébellion menée par le FFS contre la dictature de Ben Bella en 1963 aux
événements tragiques du printemps Noir 2001, en passant par le printemps berbère
1980, le boycott scolaire de 1994 et l'assassinat de Matoub Lounès en 1998. Pour
Ferhat, après l'indépendance de l’Algérie, la Kabylie voyait sa liberté, si chèrement
arrachée contre le colonialisme, lui filer entre les doigts par le fait des armées
stationnées hors des frontières, au Maroc et en Tunisie. Elles sont entrées au pays
une fois la guerre terminée pour le contrôle du pouvoir. Pour lui l'Algérie et tous les
pays nés de la décolonisation sont le fruit d'un « viol ». C'est l'ancienne puissance
coloniale qui a réuni des peuples et dessiné des frontières pour fabriquer des nouveaux
Etats incapables d’être autre chose que des dictatures au service de l’ordre mondial,
déduit le conférencier.
C'est grâce à l'Académie Berbère, fondée en France par Bessaoud Mohand Arav,
le travail intellectuel de Mouloud Mammeri et la chanson kabyle moderne que la
Kabylie a maintenu sa contestation du régime, dans les années 70. Le tout a ainsi forgé
une détermination sans précédent pour défendre un aspect de la personnalité
kabyle, l’amazighité. La jonction entre de jeunes étudiants activant au pays et un
leader historique, à la fin des années 70, a débouché sur cet événement majeur, qui
est le Printemps Berbère de 1980, et la naissance du MCB (Mouvement Culturel
Berbère), porteur de la voix de la Kabylie. « On ne rendra jamais assez hommage pour
Me Ali Mecili d’avoir permis la rencontre de ces deux générations qui ont fait
redémarrer l’Histoire militante de la Kabylie » a-t-il continué. «Le maquisard de la
chanson» confie que les revendications de l'époque n'étaient pas assez claires
ni assez réalistes (Tamazight et l'Arabe algérien). Des divergences
idéologiques différenciaient les militants, mais tout le monde était porté sur le
compromis entre les différentes tendances.
Après l'ouverture démocratique, au lieu de transformer le MCB en parti politique,
défendant les intérêts de la Kabylie, ses militants ont choisi de se fondre dans de
nouveaux partis, croyant défendre la démocratie dans Etat qui continue 
de les instrumentaliser: « la pression exercée par le système était plus forte que celle
exigée par le devoir et la conscience militante kabyle ». C'est de la sorte que le MCB
a été domestiqué et que ses deux tendances nées de sa division servaient davantage
de moyen de légitimation des deux partis que de cadres de réalisation de la
revendication amazighe. Ce n'est qu'en 1994 que la Coordination et les
Commissions Nationales du MCB se retrouvent pour mener, d'une seule voix, une
action d'envergure qui était le boycott scolaire. L'assassinat de Matoub et les
événements tragiques du Printemps Noir ont causé, selon l'orateur, un traumatisme
profond au sein de la population kabyle qui a perdu définitivement confiance dans ses
deux partis politiques.
« Que reste t-il d'Avril 1980 » questionne le conférencier: un pseudo-enseignement
de tamazight, quelques minutes dans la télévision algérienne, dans différentes
langues amazighes, et surtout le dévoiement des symboles d'Avril 80. La maison
de la culture Mouloud Mammeri, symbole de subversion, est travestie en lieu de lancement
de festivals arabes à Tizi-Ouzou, conclue tristement Ferhat Mehenni. Les élites de
l'époque sont, dans leur écrasante majorité, rentrées dans les rangs.
Un avantage est tiré, tout de même, de toutes ces souffrances. Ces trente ans de
lutte conjuguées au choc du Printemps Noir ont permis à la Kabylie de murir sa
revendication et de s'assumer enfin et définitivement comme peuple. C'est, depuis
2001, le MAK qui en porte les espoirs. Depuis qu’il est sur le terrain, le 20 avril
n’est plus commémoré comme c’était le cas jusque-là, culturel et linguistique.
La revendication d’une autonomie pour la Kabylie prend le pas sur les
revendications traditionnelles d’avant « Le 20 avril 2010 sera la date de l'union des
Kabyles qui marcheront pour leur liberté ».
Le président du MAK met en garde le pouvoir algérien contre toute nouvelle agression
contre la Kabylie. Il affirme solennellement que ce jour sera celui de la liberté du
peuple kabyle. En fin de son intervention, Ferhat Mehenni lance un appel à tous les
kabyles de France à se joindre massivement au rassemblement, organisé dans le cadre
du « Collectif Tafsut 2010 », le 18 Avril à République, et au sit-in du 20 avril à 17h,
evant l'ambassade d'Algérie à Paris. Il rappelle que le MAK marchera dans les trois
capitales de la Kabylie pour la liberté du peuple kabyle.
Ferhat a lancé un appel solennel pour une grève générale le 20 avril. Il a appelé tous 
les travailleurs (qu’ils soient du secteur public ou privé) et tous les fonctionnaires 
kabyles à ne pas se rendre à leur travail ce jour-là. Il invite également toutes les 
associations culturelles à n’organiser d’activités commémoratives qu’à partir de 17h.

Un débat riche a suivi la conférence. Les intervenants ont axé leurs questions 
notamment sur le projet d'autonomie, défendu par le MAK. Une question a attiré 
l'attention de l'assistance, il s'agit de l'éventualité d'une action armée, dans le cas 
du refus du pouvoir algérien d'accepter l'autonomie. L'Ancien déclare « si le pouvoir 
algérien recourt encore une fois aux armes je cesserai de revendiquer l'autonomie » 
sous les applaudissements de la salle. Face à l'inquiétude d'un intervenant quant à 
la misère sociale en Kabylie qui est, selon lui, prioritaire, le président du MAK rétorque 
que la Kabylie réglera ses problèmes sociaux une fois son Etat mis en place. 

Pour ce faire, elle a besoin de ses investisseurs, de ses chercheurs et de sa main 
d'œuvre mais, dorénavant, elle n'a rien à attendre d'un régime qui tue ses enfants. 
Quant à la stratégie du MAK pour aboutir à libérer la Kabylie, la désobéissance civile 
reste un moyen parmi d'autres explique Ferhat notant au passage que le MAK, à 
travers sa diplomatie, dispose d'un puissant soutien international. C'est dans un 
climat de convivialité et de fraternité que la rencontre s'est terminée, les présents 
ont été satisfaits que Ferhat s'approche des présents pour les saluer et expliquer 
des derniers détails concernant l'Etat Kabyle en gestation.

Synthèse A. Mekdam

Peuple kabyle, une nation ou la disparition ?


Par  |  | 
 T   
Chaque événement qui passe et qui nous frappe de plein fouet, accablant encore et encore le corps déjà fortement amoindri de notre peuple et creusant de nouvelles cicatrices douloureuses et pérennes, met en évidence notre vrai statut de peuple opprimé et de peuple dont la dignité est bafouée à tout instant.

La montagne du Djurdjura



A chaque malheureuse expérience, nous nous rendons compte que nous sommes un
peuple désarmé et démuni. Désarmés et démunis, incapables de venir au secours
de nos propres frères en souffrance. La cause est de toute évidence, elle pointe le
bout de son nez, il suffit juste d’être un minimum lucide pour s’en rendre compte :
nous ne sommes pas un peuple souverain. Nous avons tout délégué à d’autres,
et notre souveraineté et notre destin, nous ne décidons de rien. Pas du tout
concernés par nos propres affaires !! C’est le comble du déshonneur !
Quand un peuple n’est plus souverain, ne maîtrise rien de ce qu’il le concerne,
ne décide de rien, alors il se compromet, s’efface, se soumet et devient inférieur
et insignifiant. Il est alors à la merci de tous les coups de ses ennemis et devient
leur risée et le dindon de la farce. Les peuples inférieurs ne suscitent aucun respect,
ils sont ignorés et leurs souffrances n’émeuvent personne. Ils encaissent les
coups mais incapables d’en rendre. C’est le destin macabre de tous les peuples
mis sous tutelle et minorés.

Les intempéries qui viennent de frapper notre peuple et la désolation à laquelle
étaient livrés nos frères, nos sœurs et nos enfants sous le regard jouissif de
nos tuteurs, nous rappellent encore à quel point nous sommes tombés très bas.
Une image nous est projetée, effarante et honteuse, celle d’un sous-peuple
pataugeant dans sa galère et dont personne ne se rend compte ni de son existence
et ni de ses souffrances. Cette image nous a secoué et attristé mais nous a
ramené à la dure réalité. La nôtre. Il suffit de voir le désastre, du moins pour
celui qui voudrait bien ouvrir les yeux.
Nos ennemis ont l’habitude de tout décider à notre place et à notre insu, nos
galères sont de formidables jouissances pour eux, alors ils les font perdurer
pour mieux les savourer, ça leur procurent de jolis frissons. Ce n’est pas de
gaité de cœur qu’on prenne conscience de sa situation lamentable, mais à un
moment, aussi crucial et si révélateur de notre désarroi qu’on ne peut l’ignorer,
il faut finir par ouvrir les yeux et affronter la réalité. Il est vital de se poser les vraies
questions et d’y apporter les vraies réponses sans tabous et sans détours.

L’hypocrisie qui nous confortait dans notre passivité coupable et ridicule doit cesser
à jamais.
Oui, nous sommes un peuple sous tutelle et pas du tout libre. Oui, nous sommes
encore un peuple faible et l’un des rares au monde à être encore soumis et asservi.
Ouvrir les yeux et se rendre compte de sa tragédie est déjà un pas vers le sursaut.
Vers la liberté.

Oui, nous avons offert l’écriture de notre destin à ceux qui nous méprisent et
qui nous humilient, nous leur avons confié l’avenir de nos enfants. Nous leur avons
confié nos vies. Nous avons mis le destin des enfants kabyles entre les mains
des pires ennemis des Kabyles. Oui, nous avons baissé les bras. Oui, nous les avons
érigés en maîtres suprêmes, les seuls à avoir le droit de vie et de mort sur nous.

Nous nous sommes délaissés de tout pouvoir, de toute maîtrise de soi et de toute
maîtrise de notre propre destin et nous continuons à nous étonner et à pleurnicher
qu’on ne reçoive que crachats et que mépris de leur part. Quelle naïveté !
Notre tragédie est d’autant plus grande et plus insupportable que nous sommes dominés
par l’un des peuples les plus arriérés du monde, un peuple qui a mis la marche arrière
et qui fonce à toute allure vers l’obscurantisme et le moyen-âge. Dociles que nous sommes,
ils nous emportent avec eux dans leur folle course vers la sauvagerie et le
sous-développement. Sommes-nous à ce point des moins que rien pour qu’une telle
populace ait la tutelle sur nos âmes et sur nos esprits ? Sommes-nous à ce point des
lâches pour tant subir ? Ces énergumènes nous ont tout fait, ils n’ont jamais lésiné
sur les moyens pour nous humilier, nous ridiculiser et nous tuer, il n’y aura
que du nauséabond qui pourrait surgir de leur part à notre égard. Notre humiliation
est leur sport favori et leur jouissance suprême, ils ne rêvent que de notre extermination
et de notre anéantissement. Il faut changer tout ça, la peur doit changer de camp,
nous devons susciter la crainte et le respect.
Notre histoire est jonchée de sacrifices mais sans jamais en tirer profit pour nous-mêmes
. Nous avions toujours dilué nos intérêts dans des futilités qui ne nous concernent en
rien. Nous nous sommes battus pour les causes des autres. Il est temps de s’éclairer de
nos nombreuses erreurs et errements du passé, il est temps pour le Kabyle de se
sacrifier uniquement et prioritairement pour les intérêts du peuple kabyle. Il est temps
de réinventer le patriotisme kabyle et l’aspiration à une nation kabyle. Ce patriotisme, il
faut l’enraciner au fin fond de l’âme de tout Kabyle. La nation se rêve et se réalise
avec les patriotes et avec l’amour et la considération de soi. Cassons à jamais les tabous,
la nation kabyle n’est pas une chimère, elle est réalisable et elle doit être réalisée.

Nous devons d’abord calmer cette ardeur ridicule et prétentieuse à se substituer aux
autres Algériens dans la quête de la liberté et de la démocratie. Nos valeurs, nos aspirations
et nos intérêts ne sont pas identiques. On ne peut s’acharner à apprendre à marcher à
celui qui adore ramper. Qui sommes-nous pour s’ériger en donneurs de leçons alors que
notre propre existence n’est pas assurée ? Il faut raison garder revenir aux principes de
base : se battre pour soi avant de se battre pour les autres. Se battre d’abord et
uniquement pour l’édifice de notre propre nation : la nation kabyle. Notre objectif principal
doit être notre liberté et notre souveraineté, il faut arracher la Kabylie de la domination
arabo-musulmane, il faut l’arracher des mains de ses ennemis.

La souveraineté d’abord, la Kabylie doit être dirigée par les Kabyles, le destin des Kabyles
doit être entre les mains des Kabyles, c’est l’évidence même. Nous voulons une Kabylie
 démocratique et laïque, certes, mais aussi libre et indépendante. Nous ne devons
reconnaître une seule autorité, la nôtre, celle du peuple kabyle. Cette cause noble qui est
notre souveraineté devient nécessaire et d’autant plus urgente que le futur proche de l’Algérie
 est l’Afghanistan d’aujourd’hui. Lier le sort des Kabyles à celui des autres Algériens est
un crime abject et l’histoire ne nous le pardonnera jamais. Les enfants kabyles doivent
être protégés des destinées que leur promet cette culture dominante et nauséabonde.

Nous ne voulons pas que nos fils deviennent de futurs kamikazes, ou que nos filles
soient voilées des pieds jusqu’aux oreilles et cachées du soleil, livrées à la lapidation et à
la persécution ou qu’elles deviennent juste des objets de jouissance et de défoulement pour
le grand plaisir des bédouins males. Non, nous ne voulons pas pour le peuple kabyle de
ce futur, nous ne voulons pas de ces pratiques et us d’un autre âge qui n’ont rien de
similaire avec les nôtres. Mais nous n’aurons aucune prétention à en dissuader les
autres peuples qui en feront leur mode de vie et de société. Chacun a ses principes et
ses valeurs. Nous avons les nôtres, ils ont les leurs. Le combat des Kabyles doit être pour
les Kabyles d’abord.
Une fois n’est pas coutume, après tant de déchirements fratricides, nous avons
un mouvement kabyle dont les objectifs et les orientations sont claires et précis. Il a fait
de l’émergence d’une vraie conscience kabyle une priorité. Son combat est pour les
Kabyles d’abord, son combat est notre souveraineté et notre liberté. Pour une fois le bilan
a été fait, des frères et sœurs lucides et sincères, ont tiré des leçons des errements du passé,
 ils ont décidé d’éviter les écueils habituels et les égarements idéologiques. Ils s’acharnent
à donner de la voix au peuple kabyle et œuvrent à l’édification de notre nation. Pour ces frères
 et sœurs, les intérêts des Kabyles passent avant toute autre considération et ne veulent
plus passer nos revendications au second plan diluées, comme c’était le cas souvent dans
le passé, dans des conglomérats imprécis et tous azimuts. Seule la souveraineté sauve
les peuples, seule notre propre nation garantira notre existence et sauvegardera
notre identité, nul peuple n’a besoin de tutelle d’un autre peuple. Le peuple kabyle est
majeur pour être libre et souverain.

Vive la Kabylie libre et indépendante.
F. Attoui

vendredi 9 mars 2012

ENTRETIEN AVEC TASSADIT OULD-HAMOUDA (Rabah Kadache)

Entretien avec Tassadit OULD HAMOUDA

Ecrit par R. Kadache
dimanche, 08 juin 2008 11:51
TAFSUT est un groupe de chants et de danses de Kabylie. Fondée en 2001, elle a surpris plus d’un par son attachement à sa Kabylie, par son sérieux et par la visibilité qu’elle donne à sa culture.
Fondée par Mme Ould-Hamouda, cette femme discrète, timide pour ceux qui ne la connaissent pas et qui a sacrifié tant d’heures, de jours, de semaines pour que sa réalisation s’épanouisse et se classe parmi les plus grands groupes québécois.
Si pour la majorité des membres des structures associatives de Montréal, le travail se limite à la célébration de nos évènements marquants de notre communauté (3), pour Mme Ould-Hamouda, le travail ne s’arrête jamais puisque les pratiques de danse et de chant ont lieu chaque fin de semaine.

Nous avons eu l’occasion de la rencontrer et nous lui avons posé quelques questions.
R.Kadache : Bonjour Mme Ould-Hamouda, vous êtes la Fondatrice de Tafsut, pouvez-vous relater les circonstances de sa création ?

T. Ould-Hamouda : Quand je suis arrivée à Montréal, j’ai compris la composante multiculturelle du Québec. J’ai assisté à la Fête des Enfants et j’ai été interpellée par l’absence de notre communauté sur la scène culturelle québécoise. Sur le coup et sans réfléchir, j’ai demandé à parler au Responsable et je lui ai demandé quelles sont les formalités pour y participer. M. Landry, que je remercie au passage, m’a dit ne pas connaître un groupe ou une structure de ma culture et que si j’ai un groupe avec moi, il le passera illico. Dans les trois mois qui ont suivi, nous avons constitué un groupe et nous nous sommes mis tout de suite au travail. Ça remonte à 2001. C’est le début de l’Histoire de la présence de notre communauté sur la scène culturelle.

R.K : Depuis 2001 ? c’est tout de même un septennat, quand on sait que même certains partis politiques ne durent pas tout ce temps-là, d’où vous viennent ce courage et cette abnégation ?

T. Ould-Hamouda : Ma passion pour ma Kabylie, pour ma langue et ma passion pour les chants et danses de notre terroir me donnent du courage pour aller de l’avant malgré toutes les embûches que je rencontre. Je suis une personne qui ne se laisse jamais abattre. Plus il y a de problèmes, plus je me force à les dépasser et à persévérer. Je ne m’arrête jamais en cours de route et je pense que c’est la meilleure façon de répondre à ceux qui essayent de nous mettre les bâtons dans les roues. Ma devise : Le poème de Rudyard Kipling « Tu seras un homme mon fils »…

R.K : Tafsut fonctionne comme une école et par définition une école est un passage et en même temps un lieu de savoir y compris pour la danse, le chant, la musique. Qu’est-il advenu de tous les élèves qui ont fréquenté cette école depuis 2001 ?

T. Ould-Hamouda : On a eu des femmes, des enfants, des étudiants, des hommes aussi. Il y en a parmi eux ceux, une fois admis au travail ne peuvent plus répondre présents vu leur emploi du temps. Il y en a qui se sont constitués en groupe, d’autres ont pris une pause par rapport à leurs études.
Tafsut est un passage pour tous les nouveaux arrivants en quête de leur culture outre-mer. Ça nous permet d’éviter le choc de l’arrivée et de faire des arrivées-choc. Les élèves viennent se ressourcer, des fois par nostalgie, par passion, puis chacun est libre de voler de ses propres ailes, je pense au groupe Syphax par exemple.
C’est la vie démocratique. Il faut accepter et vivre la diversité. C’est ce défi qui doit nous réunir et nous libérer plutôt que de nous aliéner et nous diviser.

R.K : On ne peut pas parler de visibilité dans votre cas vu que vous participez et représentez la Kabylie à toutes les manifestations, festivals tant québécois que canadiens. Racontez-nous ?

T. Ould-Hamouda : Je suis très fière d’avoir pu hisser Tafsut au rang des plus grands groupes québécois.
Quand on arrive à faire partie du « Mondial des cultures de Drummondville » alors qu’on connaît leur rigueur dans la programmation (groupes de pays étrangers et sélection au moins 2 ans avant) ; pour moi c’est la plus grande réussite.
De plus, en 8 ans d’existence, Tafsut a participé aux plus grands festivals québécois : « Montréal en Lumière » en 2004, « La gigue en Fête », 2004, « Festival Montréalais de la danse » toujours en 2004.
« Festival International Lachine » 2002, « Vues d’Afrique » 2002 et 2007, « Salon international du Tourisme » en 2008 « Fête des Nations » en 2008, et beaucoup d’autres, je ne peux tous les citer.

R.K : Comment sont conçues vos chorégraphies ?

T. Ould-Hamouda : Il y a d’abord notre ancien répertoire fait avec la collaboration de toutes les femmes de l’époque : danse « Thala » et « Thiwizi » créées en 2001, qui sont reprises ces dernières années, la danse « Essendu » créée par une québécoise Nadia Ringuet que je salue au passage. Pour les autres, je ne peux toutes les citer, on choisit la chanson, puis je dresse un squelette ou un schéma qu’on améliore au fur et à mesure lors de nos pratiques. Les avis de toutes les participantes sont pris en compte s’ils vont dans l’amélioration.

R.K : Avez-vous une aide quelconque de la part du Ministère de la culture Algérien ou du Gouvernement du Québec ?

T. Ould-Hamouda : Pour vous parler franchement, Tafsut n’a jamais sollicité, ni le gouvernement québécois et encore moins le gouvernement algérien.
La seule subvention que reçoit Tafsut est celle attribuée pour la célébration de la Fête Nationale du Québec et encore là, le Mouvement National de cette fête ne paye que 70% de toutes nos dépenses et il faut encore chercher les 30%.

R.K : Vous avez été félicitée plusieurs fois et vous avez reçu aussi deux distinctions. Pouvez-vous nous en parler ?

T. Ould-Hamouda : J’ai été félicitée à maintes reprises que ce soit par la ville, par le Parc Jean-Drapeau, par la SPEQ ou par d’autres structures. J’ai reçu aussi deux distinctions : la première, qui m’a beaucoup touchée m’a été remise par l’association des At-yiraten du Canada pour mon attachement à ma culture Kabyle, et l’autre par la Fondation Club Avenir « Prix d’Excellence 2007 ». Je remercie ces deux organisations pour la confiance qu’ils m’accordent.

R.K : Quels sont vos projets, d’autres spectacles en vue ?

T. Ould-Hamouda : Notre objectif reste le même, celui de faire connaître et promouvoir notre culture au Canada.
Pour les spectacles, après sa participation à la journée africaine, le 26 avril dernier, Tafsut vient de participer à l’inauguration officielle de « Ideqqi », Arts de Femmes Berbères le 26 mai dernier devant plus de 1000 invités au Musée de la civilisation Québec.
C’est un grand honneur fait à Tafsut que de faire l’ouverture officielle de cette grande exposition du Musée du Quai Branly – Paris. C’était un moment très émouvant pour nous : toutes les personnes présentes étaient heureuses de nous rencontrer.
Pour les manifestations à venir, TAFSUT sera en première lors du spectacle que donnera Ferhat Méhenni le 21 juin 2008 à Montréal.
Elle sera présente aussi le 24 juin 2008 au Parc Lahaie puisqu’elle est organisatrice de la Fête Nationale du Québec . Un programme riche et varié sera présenté.

R.K : Votre mot de la fin Mme Ould-Hamouda.

T. Ould-Hamouda : Je vous remercie beaucoup pour l’intérêt que vous portez à Tafsut en m’accordant cette entrevue. Je tiens à remercier tous les gens qui m’ont aidée de près ou de loin depuis la création de Tafsut à ce jour. Je ne peux les nommer tous individuellement car ils sont nombreux.
Je remercie beaucoup Mourad Itim qui a toujours été présent et qui a toujours travaillé de bon cœur au sein de Tafsut, les artistes du groupe Syphax qui ont longtemps œuvré pour Tafsut bénévolement (Rabah Kadache, Rabah Rihani, Mouloud Kacher), Karim Slamani qui est resté fidèle à lui-même depuis 2001, Fouad Yalaoui, Samir Harfi et bien sûr toutes les filles et femmes inscrites et ayant participé aux activités de Tafsut depuis maintenant 9 années (il y en a eu beaucoup, je ne peux toutes les nommer).
Je remercie également notre communauté du Canada qui nous a toujours été présente pour nous, les sites Kabyle.com, Algeroweb, Berberes.com et Journal de Kabylie qui nous ont toujours porté un soutien indéniable.
Mes meilleures pensées vont à Rosa H., Elvire C., Lamia S., Oumelkhir , Imane, Mériem, Mira, Ghilas, Zalas, Ahmed et Numidia, Nadia de Québec, Fatiha, Ouiza, Zahia, pour leur aide et leur soutien. Mes respects vont à Stephane Arrami et à Mohand Imazatène pour toute l’aide qu’ils m’apportent et la confiance misée en moi.
Tanemirt aussi à Madjid Benbelkacem, pour son aide et sa disponibilité et à tous les québécois et québécoises amoureux de la langue et de la culture Kabyle.

Réalisée R.Kadache Professeur-enseignant au Canada


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A WID IKERHEN Z ZHU - POÈME DE TASSADIT OULD-HAMOUDA

Awid i kerhan z-zhu
n djayawan imattawen
Nekni ur nebghi a nestru
Nebgha i g sfrahen
Ânni tebbim dâwessu
tebgham aneddu yid wen


Nekni nest magar tefsut
aghed kabel syittij is
nefrah magh tekes tagut
ad châcha teftil-is
ig asruyan ghas a stut
adjit kan d du tevlat -is


Nezra ur yeshil lefraq
De dunit ig yan aka
Oul khas yevgha di fellak
s sifsat fellas akra
madi kulas dâawaq
ugadagh anezgel Lehna


Deg nevdu a stut chetwa
Mkul lwaqt selwaqt -is
di tefsut fghat kra
glilzad deg zegig-nis
ad yas u nebdu yergha
s sahmut s yittij is
Axattar medezzi chetwa
Azghal at chad hid udm-is



Tassadit Ould-Hamouda, le 18 juillet 2011


SPECTACLES À MONTRÉAL - TAFSUT - AIT-MENGUELLET ET NOUARA

Kabyles au Québec et au Canada

Edition Québec Canada

Amenzu n tefsuyt, cette fête millénnaire, célébrée en Kabylie a quasiment disparue durant quelques années. Heureusement que certains villages  ont pu la sauvegarder et continuent encore à la célébrer à ce jour.
mer 07 mar 2012
Nouara
La Diva de la chanson kabyle "Nouara" donnera un grand spectacle à Montréal le samedi 26 mai à la salle Outremont. Ce spectacle-hommage à Chérif Kheddam est organisé par Mourad Mahamli.
Qui de mieux que Nouara pour honorer la mémoire de Dda Chérif ?
ven 02 mar 2012
Lounis Ait-Menguellet, le ciseleur du verbe, comme le surnommait Kateb Yacine, donnera un grand spectacle à Montréal le 1er juin 2012 à 20h00 à la salle Olympia, sise au 1004, Sainte-Catherine Est - Métro Berri-Uqam - Montréal.

jeudi 8 mars 2012

TAFSUT honore "Amenzu n Tefsuyt" à Montréal le 25 Mars 2012

Amenzu n tefsuyt, cette fête millénnaire, célébrée en Kabylie a quasiment disparue durant quelques années. Heureusement que certains villages ont pu la sauvegarder et continuent encore à la célébrer à ce jour.
Cette coutume qui honore la venue du printemps est un symbole de joie de retrouver le beau temps, les fleurs, et sortir enfin de la noiceur de l'hiver.
En Kabylie, Amenzu n tefsuyt est célébré vers la fin février. Pour cette célébration, les femmes se parent de leurs plus beaux habits et de leurs plus beaux bijoux. Accompagnées des enfants, elles se retrouvent toutes au petit matin et s'en vont dans les prés pour y cueillir des plantes comestibles et des fleurs.
Le repas du jour est Ameqful ou Tafeqfulte, selon les régions (couscous et légumes cuits à la vapeur).
Pour renouer avec cette fête, TAFSUT, chants et danses de Kabylie vous invite à la célébration d'AMENZU N TEFSUYT :
DATE : Dimanche 25 mars 2012 à 15h00
LIEU : Auditorium du centre des Loisirs du Métro Parc, sis au 419, rue St-Roch.
Au programme :
Danses du groupe Tafsut
Défilé de tenues Kabyles
DISC JOCKEY ZAHIDA
et autres.
Prix : 10 $
Enfants de moins de 10 ans : Gratuit
UNE PARTIE DE LA RECETTE SERA ENVOYÉE À SOS KABYLIE.

lundi 5 mars 2012

Lounis Aït Menguellet à l’Olympia de Montréal

Radar Lundi, 05 Mars 2012 10:00 Facebook Imprimer Envoyer Réagir

Il s’y produira le 1er juin prochain

Lounis Aït Menguellet à l’Olympia de Montréal

Par : Rubrique Radar

Lounis Aït Menguellet, le ciseleur du verbe, comme le surnommait Kateb Yacine, donnera un grand spectacle à Montréal le 1er juin prochain à 20h à la salle Olympia, sise au 1004, Sainte-Catherine Est, à Montréal. Après une longue absence de plus de 12 ans de la scène montréalaise, Lounis revient enfin et fera ainsi le bonheur de ses fans, très nombreux dans la métropole québécoise. Pour ceux qui désirent acquérir des billets, ils seront en vente au salon de thé Tikjda, sis au 3880, rue Bélanger Montréal, Québec H1X 1B6.


vendredi 2 mars 2012

Le Ciseleur du Verbe à Montréal le 1er Juin 2012

Lounis Ait-Menguellet à l'Olympia de Montréal le 1er juin

mer, 2012-02-29 05:39 -- tassadit
Lounis Ait-Menguellet, le ciseleur du verbe, comme le surnommait Kateb Yacine, donnera un grand spectacle à Montréal le 1er juin 2012 à 20h00 à la salle Olympia, sise au 1004, Sainte-Catherine Est - Métro Berri-Uqam - Montréal.
Après une longue absence de plus de 12 ans de la scène montréalaise, Lounis revient enfin et fait ainsi le bonheur de ses fans, très nombreux dans la métropole québécoise.
Ceux qui désirent acquérir des billets, ils seront en vente au Salon de Thé "Tikjda", sis au 3880, rue Bélanger Montréal, Québec H1X 1B6.
3 catégories de prix:
- catégorie 1: 55$ frais inclus.
- rangée AA au parterre à L
- catégorie 2: 50$ frais inclus. - rangée M au parterre à x
- catégorie 3: 40$ frais inclus. - balcon
Âge limite: 6ans
Billets disponibles à partir du 25 février 2012.

Nouara, la Diva de la chanson kabyle à Montréal le 26 mai

Nouara, la Diva de la chanson kabyle à Montréal le 26 mai




ven, 2012-03-02 03:16 -- tassadit
Nouara
La Diva de la chanson kabyle "Nouara" donnera un grand spectacle à Montréal le samedi 26 mai à la salle Outremont.

Ce spectacle-hommage à Chérif Kheddam est organisé par Mourad Mahamli.

Qui de mieux que Nouara pour honorer la mémoire de Dda Chérif ?

De son vrai nom Hamizi Zahia (originaire d'Azazga), Nouara a participé dès son jeune âge à plusieurs émissions à la radio chaine 2 (émission enfantine de Abdelmadjid Bali où elle interprêtait des chansonnettes de fête, émission "Music Hall di Radio ", présentée par Taleb Rabah où elle fredonnait les chants de Bali en plus du courrier des lecteurs qu'elle lisait à l'antenne).

Elle se fait distinguer par sa superbe voix et c'est ainsi que Chérif Kheddam l'a remarquée, et l'histoire des chefs-d'oeuvre de "Nouara et Dda Chérif" a débuté ainsi.

Par la suite elle devient l'ambassadrice de la chanson Kabyle féminine. Elle a interprêté les textes des plus grands artistes et poètes : Chérif Kheddam, Médjahed Hamid, Benmohamed, Hacène Abbassi et LHacène Ziani.


Parrallelement à son talent d'artiste, Nouara est aussi excellente comédienne. Elle a fait partie de la troupe de la chaine 2 durant plusieurs années, comme elle a fait partie aussi de l'équipe de "Ourar lxalat".


DATE DU SPECTACLE : 26 MAI 2012 À 20H00


SALLE : OUTREMONT


1248, AVENUE BERNARD OUEST


MONTRÉAL H2V 2V6