IL A édité UN NOUVEL ALBUM
Nadir Mayou fait la différence
Par : Farid Belgacem
L’Algérie est pleine d’artistes et de talents qui sommeillent dans ses villes et villages. Nadir Mayou, un artiste qui sort de l’ordinaire, fait partie de ces voix et de ces poètes qu’on n’oublie pas si vite.
Six originaux textes, six musiques et une voix unique, l’album de Nadir Mayou, récemment édité à El-Kseur, dans la wilaya de Béjaïa, vient à un moment opportun pour apporter la différence. D’abord pour casser ces stéréotypes de chansons conjoncturelles, ensuite pour montrer à ceux qui l’ont toujours soutenu dans l’ombre qu’il pourrait apporter un plus, avec zéro moyens. Tous les sujets sont abordés par Mayou ou du moins évoqués dans ces textes condensés et interprétés avec un rare talent. Des sentiers battus Ay-Abrid, des interrogations Achimi ?, des souvenirs lointains et de la nostalgie Chtayath, du pardon Semhiyi, en passant par la paix et la quiétude Thtehenat jusqu’aux méandres de la vie Yir Thudarth, Mayou a su captiver son public, notamment ceux qui le côtoyaient depuis des années et qui ont toujours assisté à ses galas, aux soirées entre copains ou encore aux fêtes familiales. Sesdeux sources d’inspiration : le vécu quotidien de ses pairs, mais surtout les monts boisés et paisibles de la Toudja. Féru de la mandole et de la guitare sèche, il interprète avec respect et amour les anciens tubes et les classiques des années 1970, 1980 et 1990. Notamment Chérif Kheddam, Youcef Abdjaoui, Cheikh El-Hasnaoui, Sadek Abdjaoui, Matoub Lounes, Ahcène Abassi et autres Ammour Abdenour. Sa voix et ses sorties inopinées ainsi que ses improvisations, ils les décèlent des tournures de chaque texte pour mieux enchaîner les tubes, sans pour autant perdre l’oreille du public.
Il faut dire que cetalbum , le premier du genre pour un artiste de ce genre, révèle le talent de Mayou qui sommeillait en lui et qu’il ne pouvait pas mettre en évidence à cause des aléas de la vie. Mais il faudra, en revanche, reconnaître son mérite, à savoir orienter chacun de ses textes sur des sujets qu’on disait dépassés, et ce, en accrochant l’homme au travers de ses erreurs et de ses bienfaits quotidiens. Une sorte de mise à jour de la pensée humaine qui devra se transcender afin que l’art reflète le vécu réel de chaque société. Ses amis et accompagnateurs, dont le flûtiste ou encore le chanteur Farid d’Imekhelef Oufella ou encore le percussionniste, l’ont toujours encouragé à aller de l’avant pour éditer cet album qui, finalement, est un véritable succès.
Six originaux textes, six musiques et une voix unique, l’album de Nadir Mayou, récemment édité à El-Kseur, dans la wilaya de Béjaïa, vient à un moment opportun pour apporter la différence. D’abord pour casser ces stéréotypes de chansons conjoncturelles, ensuite pour montrer à ceux qui l’ont toujours soutenu dans l’ombre qu’il pourrait apporter un plus, avec zéro moyens. Tous les sujets sont abordés par Mayou ou du moins évoqués dans ces textes condensés et interprétés avec un rare talent. Des sentiers battus Ay-Abrid, des interrogations Achimi ?, des souvenirs lointains et de la nostalgie Chtayath, du pardon Semhiyi, en passant par la paix et la quiétude Thtehenat jusqu’aux méandres de la vie Yir Thudarth, Mayou a su captiver son public, notamment ceux qui le côtoyaient depuis des années et qui ont toujours assisté à ses galas, aux soirées entre copains ou encore aux fêtes familiales. Ses
Il faut dire que cet
F. B