54e anniversaire de la mort des colonels Amirouche et El-Haouès
Tassaft Ouguemoune se souvient
Par : Abdelmadjid Azizi
De retour de Tassaft Ouguemoune où il a pris part à la célébration du 54e anniversaire du sacrifice suprême consenti par Amirouche, Abdelmadjid Azzi revient sur cet événement qui, encore une fois, a drainé une foule nombreuse.
Le 54e anniversaire de la disparition du colonel Amirouche a été commémoré, cette année, à Tassaft Ouguemoune, son village natal, en présence d’une foule immense venue des quatre coins de la Wilaya III historique témoigner avec ferveur et reconnaissance son attachement indéfectible à la mémoire de cet homme valeureux et hors du commun.
Ce géant, au souvenir éternel, dont la seule évocation du nom faisait trembler d’effroi l’ennemi, a servi son pays, sa patrie avec honneur et gloire à la tête de la Wilaya III avant de consentir le sacrifice suprême lors de la grande bataille du Djebel Thamer, le 28 mars 1959.
Tassaft et tout le long de la route donnant accès à ce village devenu célèbre a été, à cette occasion, abondamment pavoisé de drapeaux et de banderoles où sont inscrits des slogans et mots d’ordre unitaires et mobilisateurs.
Il est très encourageant de constater le nombre impressionnant de jeunes venus participer à cet hommage et l’intérêt qu’ils portent à leur histoire récente. Ce potentiel d’énergie considérable, manifestement animé d’une volonté irrésistible, est prêt à prendre le flambeau de manière à poursuivre la voie tracée par les aÎnés. De nombreux moudjahidine, ses fidèles compagnons, n’ont pas hésité, en dépit de leur âge avancé et de leur état de santé, à effectuer, tôt ce matin du 29 mars, le déplacement pour être présents à ce rendez-vous du souvenir. Les retrouvailles entre anciens compagnons d’armes sont toujours célébrées avec ferveur. Elles sont une opportunité pour évoquer non seulement le passé glorieux, mais aussi l’avenir du pays et celui tout aussi préoccupant de la jeunesse algérienne désemparée.
Le wali de Tizi Ouzou, le chef de daïra, les responsables de l’ONM de Tizi Ouzou, le président du RCD ainsi que les élus issus de cette formation politique sont également présents.
Une longue procession a ensuite pris le départ depuis le domicile de Nordine Aït Hamouda en direction du cimetière des martyrs, un lieu vénérable qui, malheureusement, n’a pu contenir toute cette affluence.
Après avoir observé une minute de silence et écouté l’hymne national, ce fut un moment de grande émotion lorsque la moudjahida Annie Fiorio Steiner, connue pour son total engagement dans la lutte de libération nationale et auteur d’un ouvrage intitulé Une vie pour l’Algérie, est venue, elle aussi, déposer une gerbe de fleurs au cimetière des martyrs.
Des prises de paroles par d’anciens officiers de l’ALN, en l’occurrence Ouali Aït Ahmed et Rachid Adjaoud, ont témoigné sur le parcours du colonel Amirouche et évoqué les conditions de sa mort ainsi que celle du colonel Ben Abderrezak Ahmed “El-Haouès” en leur rendant un vibrant hommage. Des élus locaux, représentant les assemblée communales gérées par le RCD, ont également déposé des gerbes de fleurs en exprimant leur détermination à poursuivre sans relâche le combat pour l’édification nationale et la réalisation des objectifs contenus dans l’appel du 1er Novembre et ceux fixés par le Congrès de la Soummam. Nordine, le fils de Si Amirouche, l’hôte du jour, a clôturé la cérémonie en remerciant les nombreux participants, particulièrement Annie Steiner, après avoir énuméré la longue liste des martyrs de Tassaft et d’Aït Erbah, le village voisin, tombés au champ d’honneur pendant la lutte de libération nationale.
Le 54e anniversaire de la disparition du colonel Amirouche a été commémoré, cette année, à Tassaft Ouguemoune, son village natal, en présence d’une foule immense venue des quatre coins de la Wilaya III historique témoigner avec ferveur et reconnaissance son attachement indéfectible à la mémoire de cet homme valeureux et hors du commun.
Ce géant, au souvenir éternel, dont la seule évocation du nom faisait trembler d’effroi l’ennemi, a servi son pays, sa patrie avec honneur et gloire à la tête de la Wilaya III avant de consentir le sacrifice suprême lors de la grande bataille du Djebel Thamer, le 28 mars 1959.
Tassaft et tout le long de la route donnant accès à ce village devenu célèbre a été, à cette occasion, abondamment pavoisé de drapeaux et de banderoles où sont inscrits des slogans et mots d’ordre unitaires et mobilisateurs.
Il est très encourageant de constater le nombre impressionnant de jeunes venus participer à cet hommage et l’intérêt qu’ils portent à leur histoire récente. Ce potentiel d’énergie considérable, manifestement animé d’une volonté irrésistible, est prêt à prendre le flambeau de manière à poursuivre la voie tracée par les aÎnés. De nombreux moudjahidine, ses fidèles compagnons, n’ont pas hésité, en dépit de leur âge avancé et de leur état de santé, à effectuer, tôt ce matin du 29 mars, le déplacement pour être présents à ce rendez-vous du souvenir. Les retrouvailles entre anciens compagnons d’armes sont toujours célébrées avec ferveur. Elles sont une opportunité pour évoquer non seulement le passé glorieux, mais aussi l’avenir du pays et celui tout aussi préoccupant de la jeunesse algérienne désemparée.
Le wali de Tizi Ouzou, le chef de daïra, les responsables de l’ONM de Tizi Ouzou, le président du RCD ainsi que les élus issus de cette formation politique sont également présents.
Une longue procession a ensuite pris le départ depuis le domicile de Nordine Aït Hamouda en direction du cimetière des martyrs, un lieu vénérable qui, malheureusement, n’a pu contenir toute cette affluence.
Après avoir observé une minute de silence et écouté l’hymne national, ce fut un moment de grande émotion lorsque la moudjahida Annie Fiorio Steiner, connue pour son total engagement dans la lutte de libération nationale et auteur d’un ouvrage intitulé Une vie pour l’Algérie, est venue, elle aussi, déposer une gerbe de fleurs au cimetière des martyrs.
Des prises de paroles par d’anciens officiers de l’ALN, en l’occurrence Ouali Aït Ahmed et Rachid Adjaoud, ont témoigné sur le parcours du colonel Amirouche et évoqué les conditions de sa mort ainsi que celle du colonel Ben Abderrezak Ahmed “El-Haouès” en leur rendant un vibrant hommage. Des élus locaux, représentant les assemblée communales gérées par le RCD, ont également déposé des gerbes de fleurs en exprimant leur détermination à poursuivre sans relâche le combat pour l’édification nationale et la réalisation des objectifs contenus dans l’appel du 1er Novembre et ceux fixés par le Congrès de la Soummam. Nordine, le fils de Si Amirouche, l’hôte du jour, a clôturé la cérémonie en remerciant les nombreux participants, particulièrement Annie Steiner, après avoir énuméré la longue liste des martyrs de Tassaft et d’Aït Erbah, le village voisin, tombés au champ d’honneur pendant la lutte de libération nationale.
A A