Comme à l’accoutumée, Yennayer sera célébré avec faste, aujourd’hui, en Kabylie et chez les kabyles d’ailleurs. En effet, plusieurs festivités sont annoncées, ça et là, à travers les quatre coins du pays, mais aussi en France et au Canada, pour ne citer que ces deux pays où l’on enregistre une forte présence de la communauté berbère.
Les préparatifs ont débuté il y a quelques jours déjà. Le jour de l’an berbère ne passera pas inaperçu en Kabylie. Il sera marqué comme il se doit. Depuis des lustres, la région a toujours célébré l’événement. Les familles, quitte à recourir à leurs économies, ne ratent pas l’occasion pour s’offrir un repas spécial appelé communément en Kabylie « Imnesi N’Yennayer ». Le poulet est sacrifié pour la circonstance. C’est devenu une coutume au fil des temps. Une coutume qui reste toujours d’actualité. Depuis quelques jours, la rue de Tizi, par exemple, s’anime de plus belle. Le marché des fruits et légumes ne désemplit pas à longueur de journée. Tout le monde s’affaire à effectuer ses achats avant l’heure pour s’épargner, peut-être, la flambée des prix devenue une habitude à l’arrivée de chaque célébration. Les lieux de vente du poulet poussent comme des champignons à travers la wilaya. Mais aussi paradoxalement que cela puisse paraître, le prix de ce « sacrifice » habituel ne baissera pas. Bien au contraire, il ne cesse de s’envoler. Hier, le poulet vif est affiché à 250 dinars le kilogramme. Cette hausse ne dissuadera cependant pas les ménages pour se procurer « une tête » pour être au rendez- vous le jour j.
Le HCA à Oran
Ce jour j, coïncidant avec le 12 janvier, sera en outre marqué par un tas de festivités culturelles, mais aussi sportives, à travers toute la région. Le mouvement associatif a fait de cette date un rendez- vous à ne pas rater. Au niveau de certaines localités, les manifestations sont déjà lancées, à l’image de Boukhalfa, dans la commune de Tizi-Ouzou, où la célébration bat son plein, depuis lundi, à l’initiative de l’association des activités culturelles locale. A Mizrana, plus précisément au village Tamazirt Ourabah, la fête est annoncée pour aujourd’hui, avec au menu un riche programme concocté par l’association « Thilleli ». Du coté d’Aghrib, c’est l’association Ath Qoudia qui a pris l’initiative d’organiser les festivités au niveau du village Adrar. Par ailleurs, le Rotary Club de Tizi-Ouzou a choisi le jour de l’an Amazigh pour la remise de fauteuils roulants au profit des personnes handicapées moteurs des wilayas de Jijel, Boumerdés, Bouira, Béjaïa et Tizi-Ouzou. 280 unités seront, ainsi, distribuées lors d’une cérémonie qui s’annonce grandiose au niveau de l’Aqua parc Thamaghra de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou. De son coté, la Maison de la culture Mouloud Mammeri a tracé un programme qui s’annonce alléchant, avec au menu, des expositions, des conférences, du chant et une animation folklorique avec le groupe Idhebalen.
La mairie de Paris au rendez-vous
Il est certain, en somme, que la Kabylie connaîtra une ambiance particulière demain. Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, Azazga, Mekla, Draâ El Mizan, Ouaguenoun… ne manqueront pas l’évènement. Par ailleurs, le Haut Commissariat de l’Amazighité (HCA) a choisi la wilaya d’Oran pour célébrer l’événement. Un important programme a été tracé pour la circonstance et ce, en collaboration avec la wilaya d’Oran et l’association culturelle Numidia. Quelques 190 participants prennent part à cette manifestation dont le coup d’envoi sera donné aujourd’hui. Le gros des festivités se déroulera au niveau de la Médiathèque et du Théâtre régional de la ville. Un défilé-déguisement (carnaval) est prévu à la place El Kahina pour l’ouverture. Des expositions, des tables rondes et du théâtre sont également au menu. C’est dire que les Oranais seront bien servis pour la circonstance. Ils auront, ainsi, l’occasion de mieux connaître la signification de Yennayer et la culture berbère d’une manière générale, puisque les activités retenues dans le cadre de cette célébration porteront sur le sujet. Les communauté amazighes établies à l’étranger, plus particulièrement en France et au canada, auront une opportunité inouïe pour se ressourcer et replonger dans l’ambiance du pays, eux qui ont droit à des spectacles intéressants animés par des stars, et pas des moindres, à l’image de Takfarinas, qui se produira dans la région de Lyon. Aldjia, quant à elle, est annoncée à Montréal, au Canada. À Paris, Yennayer sera marqué à travers un menu royal, concocté par la mairie locale en collaboration avec Berbère Télévision. Les festivités se dérouleront, à partir de19h, au niveau des salons de l’hôtel de ville. Il faut dire que cela est devenu une tradition depuis son instauration en 2005. Depuis cette année, en effet, la mairie de Paris, en partenariat avec Berbère TV, ne rate pas l’occasion de marquer l’événement. L’an dernier, la fête, qui avait vu la présence du maire de Paris, Bertrand Delanoë et du PDG du groupe Berbère TV, Mohamed Saadi, était riche en couleur avec la production, notamment, de grandes figures de la chanson kabyle, Idir et Takfarinas en l’occurrence. Il sera certainement de même, cette année encore, puisque l’on annonce déjà la participation de Idir. D’autres artistes y prendront certainement part.
Les préparatifs ont débuté il y a quelques jours déjà. Le jour de l’an berbère ne passera pas inaperçu en Kabylie. Il sera marqué comme il se doit. Depuis des lustres, la région a toujours célébré l’événement. Les familles, quitte à recourir à leurs économies, ne ratent pas l’occasion pour s’offrir un repas spécial appelé communément en Kabylie « Imnesi N’Yennayer ». Le poulet est sacrifié pour la circonstance. C’est devenu une coutume au fil des temps. Une coutume qui reste toujours d’actualité. Depuis quelques jours, la rue de Tizi, par exemple, s’anime de plus belle. Le marché des fruits et légumes ne désemplit pas à longueur de journée. Tout le monde s’affaire à effectuer ses achats avant l’heure pour s’épargner, peut-être, la flambée des prix devenue une habitude à l’arrivée de chaque célébration. Les lieux de vente du poulet poussent comme des champignons à travers la wilaya. Mais aussi paradoxalement que cela puisse paraître, le prix de ce « sacrifice » habituel ne baissera pas. Bien au contraire, il ne cesse de s’envoler. Hier, le poulet vif est affiché à 250 dinars le kilogramme. Cette hausse ne dissuadera cependant pas les ménages pour se procurer « une tête » pour être au rendez- vous le jour j.
Le HCA à Oran
Ce jour j, coïncidant avec le 12 janvier, sera en outre marqué par un tas de festivités culturelles, mais aussi sportives, à travers toute la région. Le mouvement associatif a fait de cette date un rendez- vous à ne pas rater. Au niveau de certaines localités, les manifestations sont déjà lancées, à l’image de Boukhalfa, dans la commune de Tizi-Ouzou, où la célébration bat son plein, depuis lundi, à l’initiative de l’association des activités culturelles locale. A Mizrana, plus précisément au village Tamazirt Ourabah, la fête est annoncée pour aujourd’hui, avec au menu un riche programme concocté par l’association « Thilleli ». Du coté d’Aghrib, c’est l’association Ath Qoudia qui a pris l’initiative d’organiser les festivités au niveau du village Adrar. Par ailleurs, le Rotary Club de Tizi-Ouzou a choisi le jour de l’an Amazigh pour la remise de fauteuils roulants au profit des personnes handicapées moteurs des wilayas de Jijel, Boumerdés, Bouira, Béjaïa et Tizi-Ouzou. 280 unités seront, ainsi, distribuées lors d’une cérémonie qui s’annonce grandiose au niveau de l’Aqua parc Thamaghra de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou. De son coté, la Maison de la culture Mouloud Mammeri a tracé un programme qui s’annonce alléchant, avec au menu, des expositions, des conférences, du chant et une animation folklorique avec le groupe Idhebalen.
La mairie de Paris au rendez-vous
Il est certain, en somme, que la Kabylie connaîtra une ambiance particulière demain. Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, Azazga, Mekla, Draâ El Mizan, Ouaguenoun… ne manqueront pas l’évènement. Par ailleurs, le Haut Commissariat de l’Amazighité (HCA) a choisi la wilaya d’Oran pour célébrer l’événement. Un important programme a été tracé pour la circonstance et ce, en collaboration avec la wilaya d’Oran et l’association culturelle Numidia. Quelques 190 participants prennent part à cette manifestation dont le coup d’envoi sera donné aujourd’hui. Le gros des festivités se déroulera au niveau de la Médiathèque et du Théâtre régional de la ville. Un défilé-déguisement (carnaval) est prévu à la place El Kahina pour l’ouverture. Des expositions, des tables rondes et du théâtre sont également au menu. C’est dire que les Oranais seront bien servis pour la circonstance. Ils auront, ainsi, l’occasion de mieux connaître la signification de Yennayer et la culture berbère d’une manière générale, puisque les activités retenues dans le cadre de cette célébration porteront sur le sujet. Les communauté amazighes établies à l’étranger, plus particulièrement en France et au canada, auront une opportunité inouïe pour se ressourcer et replonger dans l’ambiance du pays, eux qui ont droit à des spectacles intéressants animés par des stars, et pas des moindres, à l’image de Takfarinas, qui se produira dans la région de Lyon. Aldjia, quant à elle, est annoncée à Montréal, au Canada. À Paris, Yennayer sera marqué à travers un menu royal, concocté par la mairie locale en collaboration avec Berbère Télévision. Les festivités se dérouleront, à partir de19h, au niveau des salons de l’hôtel de ville. Il faut dire que cela est devenu une tradition depuis son instauration en 2005. Depuis cette année, en effet, la mairie de Paris, en partenariat avec Berbère TV, ne rate pas l’occasion de marquer l’événement. L’an dernier, la fête, qui avait vu la présence du maire de Paris, Bertrand Delanoë et du PDG du groupe Berbère TV, Mohamed Saadi, était riche en couleur avec la production, notamment, de grandes figures de la chanson kabyle, Idir et Takfarinas en l’occurrence. Il sera certainement de même, cette année encore, puisque l’on annonce déjà la participation de Idir. D’autres artistes y prendront certainement part.
M.O.B