Auteur du livre qui retrace “l’itinéraire d’un homme de culture”
Si El-Hachemi rend hommage à Mohamed Idir Aït Amrane
Par : Mohamed Haouchine
Mohand u Idir Aït Amrane est un poète, un nationaliste de la première heure et surtout un grand défenseur de l’identité et de la culture berbères. Il fréquenta le lycée Bugeaud” d’Alger au début des années 40 aux côtés de Hocine Aït Ahmed et Amar Ould-Hamouda qui constitueront parmi les pionniers du Mouvement nationaliste algérien et de la cause identitaire amazighe.
Diplômé en master cinéma et licencié en sociologie, Si El-Hachemi Assad est surtout connu en tant que directeur central du département de la promotion culturelle au Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) et surtout en tant que commissaire du Festival culturel national du film amazigh qui se déroule chaque année, mais voilà qu’il se met à l’écriture. Pour son premier essai, il a eu certainement l’heureuse initiative de rendre hommage à Mohamed Idir Aït-Amrane, un homme qui a consenti toute sa vie pour l’Algérie combattante et surtout pour la revendication amazighe.
Et qui mieux que Si El-Hachemi Assad pour parler de cet homme de culture qu’est Mohamed Idir Aït-Amrane, lui qui l’a tellement côtoyé et assisté dans son long cheminement en tant que président du Haut-Commissariat à l’amazighité. Né en 1924 au village de Tikidount, relevant de la commune d’Ath-Ouacif dans la wilaya de Tizi Ouzou, Mohand u Idir Aït Amrane est un poète, un nationaliste de la première heure et surtout un grand défenseur de l’identité et de la culture berbères. Après avoir quitté très jeune sa Kabylie natale, Aït Amrane a grandi à Tiaret puis il fréquenta le lycée Bugeaud d’Alger au début des années 40 aux côtés de Hocine Aït Ahmed et Amar Ould-Hamouda qui constitueront parmi les pionniers du Mouvement nationaliste algérien et de la cause identitaire amazighe. Militant du PPA-MTLD, Aït Amrane est détenu durant la guerre d’Algérie et après sa sortie de prison après l’indépendance, il exerça des fonctions de wali d’Orléansville puis d’inspecteur d’académie à Tiaret et El-Asnam avant d’intégrer la direction nationale du RCD et exercer enfin la noble mission de président du HCA avant de décéder le 31 octobre 2004 à l’âge de 80 ans. «J’ai tenu à rendre hommage à Idir Aït Amrane qui est, à mon sens, un oublié de l’histoire. En plus du livre qui lui est consacré, cet œuvre est accompagné d’un film documentaire pour tenter de remémorer la vie et l’œuvre d’Aït Amrane et de vulgariser ses textes poétiques dont le fameux chant patriotique ‘‘Kker a mmi-s umazigh’’ qui a été chanté autrefois par des groupes scouts à travers toute l’Algérie et repris encore de nos jours même dans les régions non berbérophones» dira Si El-Hachemi Assad qui a présenté son livre lors du dernier Salon Djurdjura du livre organisé à la fin de l’année à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou où il nous confirmera effectivement qu’il vient de réaliser un film documentaire intitulé Ad Yidir mmi-s n umazigh en référence au fameux chant berbère Kker a mmi-s umazigh qu’Aït-Amrane avait écrit en janvier 1945, un film qui sera présenté en avant-première au prochain Festival du cinéma amazigh prévu en mars 2014 à Tizi Ouzou.
Diplômé en master cinéma et licencié en sociologie, Si El-Hachemi Assad est surtout connu en tant que directeur central du département de la promotion culturelle au Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) et surtout en tant que commissaire du Festival culturel national du film amazigh qui se déroule chaque année, mais voilà qu’il se met à l’écriture. Pour son premier essai, il a eu certainement l’heureuse initiative de rendre hommage à Mohamed Idir Aït-Amrane, un homme qui a consenti toute sa vie pour l’Algérie combattante et surtout pour la revendication amazighe.
Et qui mieux que Si El-Hachemi Assad pour parler de cet homme de culture qu’est Mohamed Idir Aït-Amrane, lui qui l’a tellement côtoyé et assisté dans son long cheminement en tant que président du Haut-Commissariat à l’amazighité. Né en 1924 au village de Tikidount, relevant de la commune d’Ath-Ouacif dans la wilaya de Tizi Ouzou, Mohand u Idir Aït Amrane est un poète, un nationaliste de la première heure et surtout un grand défenseur de l’identité et de la culture berbères. Après avoir quitté très jeune sa Kabylie natale, Aït Amrane a grandi à Tiaret puis il fréquenta le lycée Bugeaud d’Alger au début des années 40 aux côtés de Hocine Aït Ahmed et Amar Ould-Hamouda qui constitueront parmi les pionniers du Mouvement nationaliste algérien et de la cause identitaire amazighe. Militant du PPA-MTLD, Aït Amrane est détenu durant la guerre d’Algérie et après sa sortie de prison après l’indépendance, il exerça des fonctions de wali d’Orléansville puis d’inspecteur d’académie à Tiaret et El-Asnam avant d’intégrer la direction nationale du RCD et exercer enfin la noble mission de président du HCA avant de décéder le 31 octobre 2004 à l’âge de 80 ans. «J’ai tenu à rendre hommage à Idir Aït Amrane qui est, à mon sens, un oublié de l’histoire. En plus du livre qui lui est consacré, cet œuvre est accompagné d’un film documentaire pour tenter de remémorer la vie et l’œuvre d’Aït Amrane et de vulgariser ses textes poétiques dont le fameux chant patriotique ‘‘Kker a mmi-s umazigh’’ qui a été chanté autrefois par des groupes scouts à travers toute l’Algérie et repris encore de nos jours même dans les régions non berbérophones» dira Si El-Hachemi Assad qui a présenté son livre lors du dernier Salon Djurdjura du livre organisé à la fin de l’année à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou où il nous confirmera effectivement qu’il vient de réaliser un film documentaire intitulé Ad Yidir mmi-s n umazigh en référence au fameux chant berbère Kker a mmi-s umazigh qu’Aït-Amrane avait écrit en janvier 1945, un film qui sera présenté en avant-première au prochain Festival du cinéma amazigh prévu en mars 2014 à Tizi Ouzou.
M H