Le roman, car c’est d’un roman qu’il s’agit, raconte, lit-on dans la quatrième de couverture, l’histoire de villageois et de villageoises ayant déserté Ubdir, leur village, pour aller rejoindre Tala n Tidegt. L’exode, n’a, bien entendu, pas été de gaieté de cœur. Le chemin qu’empruntent les villageois ressemblent au film de la vie (asaru n tmeddurt). Une vie où se mêlent tagmat (fraternité), tismin (jalousie), Tirugza (courage), lazz (la faim)…
A relever que tel que nous a habitué Aomar Oulamara, la langue de Akkin i Wedrar est celle de tous les jours. Autrement dit, elle n’est pas truffée de néologie qui, a usage démesuré, dessert la beauté du texte. A propos de l’auteur : Aomar Oulamara est né en 1952 à Boudafal. Il est docteur d’état ès sciences physiques. Il a appris Tamazight à l’université d’Alger, quand feu Mammeri y dispensait des cours. Après 1980, il a été enseignant à l’université de Tizi-Ouzou. Depuis 85, il est ingénieur dans une compagnie internationale.
S.O. A