Publié le dimanche 13 mai 2012 à 10H41 - Vu 127 fois
Aït Menguellet sur la scène avec de petites spectatrices devenues danseuses.
CHAUNY (Aisne). Aït Menguellet, le chanteur kabyle, a attiré près de quatre cents personnes à Chauny dans une ambiance extraordinaire de ferveur et de passion.
IL vient de loin. De l'autre rive de la Méditerranée. Le vent kabyle, nourri d'eucalyptus et de saveurs d'oliviers, a soufflé vendredi soir au Forum de Chauny en présence de quatre cents personnes.
Pour assister à cet événement, le seul récital de l'artiste en Picardie cette année, certains passionnés sont venus de loin, de Metz, de Valenciennes et de Paris. Menguellet est une star, un étendard de sa culture en Algérie accueilli à Chauny avec force youyous, des cris de joie poussés par les femmes, mais aussi des applaudissements. Un troubadour fêté comme un roi.
Combien d'artistes sont capables de provoquer une telle fièvre ? Une certitude, ils sont peu nombreux. Plusieurs spectatrices sont devenues danseuses ondulant des hanches ceintes d'un foulard avec quelques hommes suivant aussi le rythme.
Le spectacle dans la salle
Des téléphones ont capturé l'image du barde, des lèvres ont murmuré ses hymnes. La salle était aussi spectacle.
Vêtu d'une chemise rouge un peu ample, Aït Menguellet a chanté pendant deux heures, d'une voix grave, les mélopées de son pays. Des airs nostalgiques portés par des instruments traditionnels comme la darbouka, une sorte de tambourin heurté avec la paume des mains.
Des chansons qui ont manqué, tout de même, de quelques traductions.
La dégustation de pâtisseries orientales et de thé à la menthe a réuni ensuite les convives heureux. A minuit, les salles du Forum étaient éclairées comme un paquebot en partance pour une lointaine croisière.
Pour assister à cet événement, le seul récital de l'artiste en Picardie cette année, certains passionnés sont venus de loin, de Metz, de Valenciennes et de Paris. Menguellet est une star, un étendard de sa culture en Algérie accueilli à Chauny avec force youyous, des cris de joie poussés par les femmes, mais aussi des applaudissements. Un troubadour fêté comme un roi.
Combien d'artistes sont capables de provoquer une telle fièvre ? Une certitude, ils sont peu nombreux. Plusieurs spectatrices sont devenues danseuses ondulant des hanches ceintes d'un foulard avec quelques hommes suivant aussi le rythme.
Le spectacle dans la salle
Des téléphones ont capturé l'image du barde, des lèvres ont murmuré ses hymnes. La salle était aussi spectacle.
Vêtu d'une chemise rouge un peu ample, Aït Menguellet a chanté pendant deux heures, d'une voix grave, les mélopées de son pays. Des airs nostalgiques portés par des instruments traditionnels comme la darbouka, une sorte de tambourin heurté avec la paume des mains.
Des chansons qui ont manqué, tout de même, de quelques traductions.
La dégustation de pâtisseries orientales et de thé à la menthe a réuni ensuite les convives heureux. A minuit, les salles du Forum étaient éclairées comme un paquebot en partance pour une lointaine croisière.
Thierry de LESTANG PARADE